mardi 16 décembre 2008

Ce con tenté...

Je le déteste. Viscéralement. Profondément. Je sais, ce n'est pas très charitable. Mais le suis-je vraiment d'ailleurs ?

Je déteste l'homo economicus. Je déteste ce con tenté par ce qu'il n'a pas.

S'il savait seulement se contenter de ce qu'il... est.

Toujours plus, oui... mais plus pour toujours !

Même les sourds entendent les alarmes; même les aveugles voient les signaux; mêmes les crétins comprennent la situation...

Et pourtant. Et pourtant nous poursuivons, en râlant contre le moindre ralentissement du développement de notre petit confort personnel, le meurtre imparable de l'hôte qui nous héberge. Et je te piétine. Et je te viole. Et je te massacre. Et je t'exploite. Et je t'asphyxie. Et j'en passe et des pires...

Pourquoi en sommes-nous tous individuellement conscients et pourquoi sommes-nous infoutus de développer et brandir une conscience collective ? Dites-moi ! Pourquoi ?

J'ai bien mon idée là-dessus. Un putain d'avis, en fait.

Avant de vous le soumettre dans un prochain billet, je vous laisse phosphorer. Voire méditer, pour les plus courageux.

2 commentaires:

  1. L'être humain, s'il n'est point crétin, n'est pas non plus malin. La paresse et la cupidité l'on toujours guidé à travers les âges, l'appât du vice, l'appât du gain lui ont toujours fait voir en l'autre un empêcheur de gagner plus. Pas étonnant alors, que nul collectif ne put naitre et encore moins survivre à l'attrait d'un argent vite gagné.
    Quand à la conscience, avant d'être collective, encore eut-il fallut qu'elle existât pour lui.

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  2. Merci Manu d'apporter ton regard pertinent sur ce thème qui m'est cher. Ton éclairage m'apparait sensé. Le moteur de l'argent ne me semble toutefois pas constituer le moteur principal de ce comportement immémorial. Je pense qu'il faut chercher en amont. Je te rejoins lorsque tu affirmes qu'une conscience collective ne peut se développer sans un premier travail individuel.
    Encore merci pour ta contribution. Je suis persuadée que nous possédons tous une parcelle de la vérité. D'où cette importance du collectif. Sans pour autant s'oublier soi-même, il va sans dire...

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