Je les vois déjà, mes cendres.
Je ne les vois déjà plus, mes cendres. Plus avalées que dispersées par ce vent océanique qui a soufflé sur mon enfance. Le cercle se refermera alors pour me faire entrer dans une éternité que je partagerai avec cette houle qui a bercé mes rêves d'adolescente.
Qui n'est jamais entré en méditation face aux rouleaux embrasés par un soleil d'été rougeoyant, aura du mal à imaginer ces moments atemporels. Ces instants édificateurs. Ces instants de pure beauté. Donc de pure vérité. Ces précieuses secondes où l'âme s'exprime par de mystérieuses fulgurances. La magie n'est pas ailleurs. Elle est en nous. Notamment en notre capacité à saisir ces merveilles qui nous entourent.
J'aime les plages océaniques. Elles font partie de mon être. Quoi donc de plus naturel que mes cendres y soient dispersées ? Je serai enfin de retour.
La bretonne en moi te comprends. Très sympa à écouter. Tu es de la côte océanique ?
RépondreSupprimeranti, rouleau de printemps.
J'ai écouté ta musique et j'ai eu peur d'avoir laissé la fenêtre ouverte...
RépondreSupprimer@ anti : je ne suis que de la côte fêlée (pas qu'elle d'ailleurs !). J'ai des rêves atlantiques...
RépondreSupprimerCorrection : anti, rouleau de bigoudène (bigoudi, quoi !)
@ Hacène : je suis certaine que tu mesures ta chance et connais ton bonheur !
Oui, mais comme j'ai longtemps habité Paris, c'est très mérité !
RépondreSupprimerAh vrai dire, je vais prendre prochainement du recul pour plus de calme. L'arrière pays n'est pas envahi par les touristes durant l'été et c'est un atout majeur. Maintenant, je verrai l'océan quand je le déciderai et plus systématiquement. C'est bien aussi...
@ Hacène : Je viens de visiter ton site : waouhh !!! Tes photos sont saisissantes de beauté. On y est vraiment! L'ubiquité existe donc ! Merci pour cette belle ballade en pays charentais ! Je suis admirative, moi qui ne sais pas cadrer mais juste recadrer...
RépondreSupprimerSeulement maintenant ? ;-))
RépondreSupprimerMERCI, tu reviens quand tu veux...