En pleine gueule. Ce direct, j'l'ai pas vu v'nir. Hébétée. Saoulée. C'est le mot : saoulée ! Comme rarement. Comme peut-être jamais.
Salaud de Nicolas. Tu m'as bien eue. Avec ta mine de chien battu. Avec ton regard de velours déchiré. Et moi, j'ai plongé. J'ai failli me noyer. Avec toi. Je m'en suis tirée. Remise, non. Mais juste tirée.
Cage : drôle de nom pour un mec qui ne peut admettre que la liberté. Et pourtant, tu t'y es mis toi-même, en cage. Dans cette putain de cage vicieuse et visqueuse qu'est l'alcool. Je me suis vite vue pute à tes côtés. T'accompagnant dans ta chute vers cet enfer qui est en toi, qui te déborde et qui m'inonde.
Vegas est un putain de mensonge pour des gosses déjà perdus. On y va pour rire et pour y mourir, chacun à sa façon. Toi, ça a été l'alcool. Ton monde trop lourd s'est dissipé dans les vapeurs assassines. Ton suicide me tue. Va te faire foutre mon amour. Oui, va te faire foutre. Les anges te relisseront les ailes. Mais arrête la picole mon amour. Arrête.
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Cet acteur me donne instantanément le cafard, et contrairement à lui, je n'ai pas la chance d'aimer l'alcool.
RépondreSupprimer«Avec de la vodka, un cafard ça passe tout seul.»
[ Nicolas Cage ]=- Septembre 1997
@ Fishturn : Oui, mais qu'est-ce qu'il porte superbement son désespoir ! Son visage de chien battu reste éclairé d'une humanité qui ne me laisse pas indifférente. "Humanité" à comprendre au sens de représentant notre espèce gorgée de qualités et de faiblesses.
RépondreSupprimerJe suis heureuse que tu ne copines pas avec cette enfoirée de bouteille.
:)