Une question me taraude ce que j'ose à peine appeler l'esprit. Une question à la con. Une énième.
La voilà dans ses guenilles : "Tout a-t-il été dit ?"
Euh... oui... bon, bah... circulez, y-a rien à voir... et puis faut pas rester là ! On n'a pas que ça à faire...
Soyez sympa, un peu d'attention. Un peu de charité bien ordonnée.
Sa petite soeur "Tout a-t-il été écrit ?" me rend également visite de temps à autre.
Elles sont chiantes, ces vieilles lunes. Pénibles, à la limite irritantes.
Lorsque, face à mon miroir, je réfléchis deux secondes (pas plus, rassurez-vous), je me dis que "oui" : tout a été dit, répété, écrit et réécrit.
C'est précisément à ce moment qu'entre en scène mon optimisme ravageur qui susurre à mon unique encéphale : "Et alors ? A quoi bon créer du neuf si rien ne se perd et tout se transforme ?"
Et là, je reste hébétée, les bras ballants, tout juste groggy par tant de bon sens.
A quoi bon se fêler la caboche avec ses prétentions de créations quand il suffit de suivre ses instincts bestiaux et redire (et réécrire) ce que mes cellules "gris sale" ont imprimé plus ou moins à mon insu ?
Je vous pose la question ? "En même temps" (expression détournée à la mode), si je ne vous la pose pas, qui diable vous la posera ? Hein ?
Merci donc à Christina (l'auto-congrulation, c'est bon !) de vous filer le bébé geignard avec toute l'eau sale du bain-marie dans lequel il a mariné !
Je ne ramasse pas les copies puisque vous allez piteusement sécher.
(no provok inside)
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