lundi 16 mars 2009

Christina, une ispice de propaglandeuse !


Je suis outrée.

Le mot est léger pour qualifier l'état présent de mon esprit rebelle. Qui, mais quel(le) énergumène a donc osé inscrire de son index ces propos flagorneurs sur la vitre givrée de cette pauvre voiture désormais rangée à l'état de vulgaire "voiture-sandwich" ?

Serait-ce l'un d'entre vous ? Je n'ose le croire. Vous ne vous seriez point permis. Alors qui ?

J'entends déjà les premières exclamations moqueuses : "Waouh ! L'autre ! Elle est débile : elle doit bien savoir qu'on sait que c'est forcément elle qui l'a fait, puisque c'est son blog ! Hein ? Faut pas nous prendre non plus pour des perdreaux de l'année ! Pfff !!!"

Crénom de nom ! N'auriez-vous point raison ? Ne serais-je point qu'une ispice de propaglandeuse à la noix ? Une dingue aliénable ? Une court-circuitée du bulbe rachidien ? Une handicapée des synapses ?

Une doute m'habite. D'ici à ce qu'il soit déménagé manu militari, il me reste à vous souhaiter de belles heures tranquilles comme un lac helvétique un soir d'été doucement bercé par les susurrements de Madame Sarkozy.

Quelqu'un m'a dit que ce blog était ma came à moi...

9 commentaires:

  1. Qu'est-ce que je disais ! La feuille morte, elle vient du banc.

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  2. ... Qui est lui-même à Berlin... Quelle voyageuse, cette Christina !

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  3. @ Christophe : La cohérence habite ce blog d'une façon outrancière et suspecte...

    @ ramses : Columbo a trouvé son successeur ! Sauf que... sauf que cette voiture est celle d'un touriste allemand...
    Ach ! Was für ein Irrtum !

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  4. Pour citer un vers d'un Lied de Schubert que j'affectionne avec passion : In dürren Blättern säuselt der Wind !

    Votre admirateur possede en revanche selon toutes vraisemblances, une passion immoderée pour la (sous)-culture "jeune" si on prend en compte le vocabulaire usité couplé a la sémantique employée. C'est une tres mauvaise publicité si vous me le permettez !

    De plus, il y a un certain anachronisme puisque l'automne est passé depuis belle lurette ce qui signifie que l'existence même de cette feuille est tres problematique selon moi et peut remettre en cause toute la véracité hypothétique de l'ensemble de l'oeuvre d'art(.)

    A votre décharge, les chromatismes d'un aspect terne de cette derniere laissent pré-supposer une longévité exeptionnelle, couplée a une force vitale hors du commun, la parcourant de tout son être pour avoir réussi a échapper avec tant de brio a l'Erlkönig que symbolisent les employés municipaux chargés de l'environnement.

    Pauvre feuille ! Tu aurais mérité une vie éternelle pour tes exploits homériques non pas par l'accueil au Walhalla mais par un astucieux "séchage" de l'intérieur, a la maniere d'une momification Egyptienne.

    Ægroto dum anima est, spes est !

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  5. @ Louis : L'espoir souffle sur la feuille pour la faire virevolter du banc vers l'auto. Un messager. Une liaison. Les anachronismes ne sont que des clins d'oeil empreints d'une futilité salvatrice. Quant au langage "djeuns", je concède qu'il puisse "vénérer" (énerver) mais il a droit de "cité" (yo ! le jeu de mots pourri !). Quoi qu'il en soit, l'inscription est déjà évaporée et l'outrage effacé. Et c'est vraiment tant mieux car cette (contre ?)publicité est vraiment pesante...

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  6. @ Louis : je note deux apparitions du terme " couplé ", l'une au masculin et l'autre au féminin. Mais bon, n'étant pas lacanien...

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  7. so much for the topic of addiction... alhtough, in many ways completely true.

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  8. @ Christophe : On procède souvent à des mises en boite quand tout s'emboite ! (jeu de mots matinal possédant un coefficient de nullité remarquable... mansuétude du jury eu égard les circonstances exténuantes donc forcément un peu atténuantes)

    @ 9 volter : The choice of facility...

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  9. je saisis mal le rapport entre l'accord en genre de ce mot selon deux sujets differents et la theorie lacanienne.

    Vous désirez peut être plutôt dire que la répétition de ce mot "couplé" dans ce rapide commentaire induit nécessairement que la théorie de la dualité est quelque chose de très prégnant dans mon inconscient presque freudien !? J'ignore la réponse, peut être ..

    Dans tous les cas, quelques thèses de lacan ne sont pas inutile à approfondir notamment celle liant le language à l'inconscient

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