lundi 30 mars 2009

Little french cheese or Big MacObama ?


"P'tain comme il a les dents blanches qu'il est trop beau gosse l'amerloque qui croit qu'il est plus grand que moi ! Va falloir que je surveille ma Carlita au diner de ce soir !"

11 commentaires:

  1. Mon petit doigt, qui a beaucoup d'intuition, me dit que tu as un a priori pour Obama, que tu le trouves plus ci et plus ça que notre petit Nico national.

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  2. @ Yves : Je t'avouerai aisément que j'ai fondé pas mal d'espoirs en Obama. Son parcours me plait. Son histoire laisse à priori entrevoir certaines possibilités. Mais le défi est immense et les contraintes majeures. Je l'observe à travers les médias institutionnels. J'ai remarqué deux ou trois petits "détails" qui me chiffonnent et me laissent penser que le bonhomme risque d'avoir du mal à imposer une vision, si tant est qu'il ait une véritable vision d'Homme d'Etat. Je suis donc mitigée. Je ne demande qu'à être conquise mais l'Histoire est là pour inciter à une certaine prudenceet à ne pas s'enflammer à la première étincelle d'espoir.
    Quant à Nico, tout commentaire est superflu.

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  3. Voyons, voyons ... Ne vous faites pas avoir par M.Obama qui selon les média va sauver le monde. C'est assez ironique en faite.

    Déjà, pour tous les hommes qui arrivent à ce genre de responsabilité, leur position n'est pas acquise qu'à la sueur de leur front. Au contraire, s'il est arrivé là, c'est seulement parce qu'il a été choisi par le système bien avant les fameuses primaires et ceci personne n'en parle : il faut bien le garder en mémoire !

    Après un "calamiteux" mandat guerrier de M.Bush, la relève était nécessaire pour calmer les ardeurs du monde et de la population et, qui de mieux qu'un démocrate (donc parti "opposé" à Bush) symbolisant en plus l'égérie du système médiatique actuel (le fait d'être d'origine immigré) ?
    Ce fut ainsi pour "big brother" le meilleur candidat sur le papier.

    Vous mettez en face de lui un vieux républicain un peu bête, inculte en économie (intérêt prioritaire pour les électeurs américain), à moitié handicapé physique (à je ne sais quel pourcentage), vous êtes ainsi quasiment certain de l'élection du démocrate.

    Bref ce que j'essaie de dire c'est que ces deux partis sont extrèmement liés l'un l'autre et leurs membres influents appartiennent aux mêmes groupes de pression. Obama ou pas, telle n'est pas la question. Ce parrallèle peut être effectué entre le PS et l'UMP en France qui ne sont que deux partis "identiques" pour ceux qui ne l'ont toujours pas compris... (ok, ils se chamailles sur des détails mais c'est tout..)

    Mais quel est le but de ce cher Obama dorénavant ? Eh bien, tout simplement à mon humble avis, de sauver le système économique actuel en évitant des débordements de la population face à la crise. Pour cela, il va falloir être un bon communiquant et dire ce que les honnêtes gens désirent entendre...

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  4. Il louche, le french cheese ! Et en plus, il rit jaune...

    Louis, la crise ne se résoudra pas seulement en communiquant... Il va falloir "mouiller la chemise" !

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  5. Je sais bien Ramsès, je sais bien. Mais le problème c'est que notre système économique est un système à crise perpétuel et qu'il est nécessaire pour lui de sombrer par période pour limiter et réguler l'avidité du genre humain. Cette crise se résoudra sans trop de problème à mon humble avis mais ce sont les pauvres gens qui le paieront par la dette que les Etats du monde prennent pour leur fameuse relance.

    Et cette dette est bien évidemment prise auprès des organismes financiers qui ne sera, je pense, jamais remboursable. Qui tiendra le pouvoir dans ce cas ? Qui aura le baton et le moyen de pression pour faire sa politique comme bon lui semble ?? ce sont des questions qui sont, je pense, intéressantes.

    Et lors de la prochaine grande crise, dans une ou deux décénies, lorsque tous les états seront trop endettés quelle sera la solution ?

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  6. @ Louis : Comme je l'ai précisé dans mon commentaire de ce billet, je suis mitigée vis-à-vis d'Obama. Les marges de manoeuvres sont étroites et les chemins ne seront pas forcément directs. Nul doute qu'il ait été favorisé et aidé dans son élection. Mais qui peut dire s'il n'a pas lui-même utilisé certains leviers pour parvenir à ses fins : à savoir, accéder au plus haut sommet de l'Etat, afin de pouvoir tenter de faire passer un véritable changement ? Même en tant que Chef d'Etat, son pouvoir est limité, mais il existe quand même. Après, beaucoup de choses peuvent se jouer sur des impulsions et être un bon communicant est un atout non négligeable. Nous serons vite fixés, quoi qu'il en soit...

    @ ramses : Le problème, c'est que beaucoup de nos compatriotes mouillent déjà beaucoup la chemise. Le problème n'est pas tant de plus mouiller la chemise mais de trouver des nouvelles pistes pour redonner du souffle et de l'âme à une société en perte de sens.

    @ Louis : Le problème de la dette et des déficits est une bombe à retardement dont la mèche sera de plus en plus courte. A moins d'une annulation multilatérale, mondiale et équitable, j'ai du mal à concevoir une issue qui ne soit pas violente.
    On ne pourra plus rapiécer le manteau élimé du capitalisme triomphant. Il faudra trouver un autre habit. Mais à quel prix ?

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  7. @ Louis : trouver un autre habit ? Une chemise mouillée ?

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  8. Louis, bien d'accord sur la bombe à retardement de la dette... Elle explosera quand les intérêts seront supérieurs au PIB. Ce jour là, on effacera les dettes (comme on l'a déjà fait pour certains pays "émergeants"). Au fond, la France a raison de creuser le déficit, demain on rase gratis !

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  9. @ Christophe : On va tous faire tomber la chemise...

    @ ramses : Les Etats-Unis l'ont bien compris. Le dollar américain ne coute plus que le prix du papier et de son impression...

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  10. Une crise économique grave ne peut à mon humble avis s'achever que par une seule manière : la guerre...

    Pour ce qui est du $, je crois l'avoir déjà dit mais tant que ce sera la FED qui dictera la politique économique des USA (et ceci depuis 1913), le président aura toujours un pouvoir quasi inexistant en matière économique.

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  11. @ Louis : Lorsque les armes de la négociation sont vaines, on abandonne la négociation et ont garde les armes. Quant au dollar, il est probable qu'il va lui arriver quelque chose de pas piqué des vers avant deux ans. Les paris sont ouverts...

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