samedi 31 janvier 2009
Sus à la bestiole !
Mes amis, nous l'avons enfin débusquée !
Faut dire qu'elle était bien planquée, la bestiole. Là, juste derrière nos valeurs tellement rutilantes qu'elles nous aveuglent. Elle se dresse là, fière. Arrogante. Ironique. Moqueuse.
C'est qu'elle se délecte de nos travers. Elle se repaît de nos turpitudes. Notre soif de consommation n'a de cesse de l'abreuver. Elle enfle presque autant que les baudruches que nous sommes devenus. Elle a atteint le stade ultime où elle s'affranchit des petits docteurs Frankenstein qui l'ont enfantée puis fait grandir, génération après génération.
Elle s'est libérée en nous asservissant. Elle brouille nos esprits. Elle paralyse nos vies. Elle nous prive de futur en nous gâchant notre présent.
C'est une saloperie.
Mes amis, il est temps de la réduire, cette foutue complexification du monde !
Il est grand temps de simplifier notre monde et nos vies.
En l'absence d'une véritable spiritualité personnelle, la montée de la complexité du monde se fera inévitablement contre notre bonheur et l'exercice d'une authentique liberté d'être.
Sus à la bestiole, vous dis-je !
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Oui, mais...
RépondreSupprimerChaque médaille a son revers...
Une dé-complixification peut aussi conduire à la "pensée unique" et à une espèce de dictature des esprits, décrite par Orwell dans "1984".
Je crois plus à une culture individuelle, qui apprenne à l'individu à se mouvoir dans un univers complexe et à opérer ses propres choix.
La véritable liberté, c'est une absence de censure et une spiritualité libre de contraintes.
@ ramses : Je fustige essentiellement la complexification globale de notre société : d'abord financière et économique, mais également technologique. J'ai le sentiment que la société a généré un système dont elle ne maîtrise plus les tenants et les aboutissants. Tout est tellement complexe (regardez par exemple les lois et les décrets) que la société semble s'auto-asphixier sous toutes les strates dont elle se charge. Les progrès scientifiques dictés au nom du bien être de l'homme sont en train d'échapper à son contrôle et de générer des effets pervers. Je ne prône nullement un retour au temps des cavernes mais à celui d'une juste mesure où l'homme est capable de dominer le système. Regardez donc l'économie mondiale : plus personne de la contrôle réellement, ni les dirigeants mondiaux, ni les fameux fonds de pensions, ni les banques... personne ! Le système échappe à l'homme. La machine infernale est lancée. A nous de gèrer les dégâts. Ces dégâts sont de tous ordres : écologiques, moraux, culturels, pensée unique avec la mondialisation, économiques, valeur de l'homme dans la société, précarité, parcellisation des compétences, la liste est infinie !
RépondreSupprimerLa simplicité n'est pas un défaut. Elle n'est pas une régression. Elle est l'un des facteurs nécessaires, certes non suffisants, pour nous laisser espérer recouvrer une certaine idée de maitrise de notre société et de nos vies individuelles.
Sinon, j'adhère à 100% avec la nécessité de développer une culture individuelle. Mais nous vivons au sein d'une société et j'estime que nous ne pouvons faire abstraction de notre rôle au sein de ladite société. Ce rôle ne peut pas être que passif. Il y en a vraiment assez de voir tout s'écrouler autour de soi et d'assister à ce désastre écologique, spirituel et sociétal les bras presque croisés.
Je n'ai évidemment pas de solution. Je ne sais même pas s'il en existe. Je crois juste qu'il est grand temps que l'Homme ouvre ses yeux et se botte le cul.
Mon billet préféré (pour le moment).
RépondreSupprimer@ Christophe : Merci pour ce compliment qui, connaissant ton amour des lettres et ta qualité d'écriture, me touche particulièrement.
RépondreSupprimer@ Anonyme
RépondreSupprimerLe rêve des néo-conservateurs américains est de s'emparer du pouvoir par un coup d'Etat militaire... Ils en ont même fixé la date ("The Coup of 2012", écrit en 1990 par Charles Dunlap, l'un des Officiers les plus gradés de l'US Army, qui a le soutien de Colin Powell) :
http://www.dtic.mil/doctrine/jel/research_pubs/p087.pdf
Cette éventualité me parait toutefois hautement improbable...
@ Anonyme : L'égo a toujours suscité la convoitise de la puissance. Dans le monde dit moderne, la puissance est financière. Pas politique, ni économique, mais financière. Bien sûr que certains croient mener le monde comme on fait bouger une marionnette. La crise financière actuelle est un signe fort. Elle montre, elle démontre peut-être, que notre société est au bout de sa logique. Nous sommes tous en train de voir le panneau clignotant : "Voie sans issue". C'est maintenant qu'une inflexion (au minimum) doit être prise. Qu'une alternative doit être choisie. En connaissance de cause. En conscience.
RépondreSupprimerD'aucuns diront que l'homme n'est pas prêt. Qu'il est paumé. Qu'il ne sait pas où aller, vers quelle valeur se diriger. D'autres, défaitistes, se proclamant et se justifiant lucides, diront que de toutes façons les populations seront récupérées sous une autre forme et continueront à être dirigées pour le profit d'une minorité.
Je ne saurais nier de tels risques. Ils existent. Forcément. Cela me conforte dans la conviction que la solution à tout ce merdier n'est pas organisationnelle, économique, financière. La solution vient de plus haut, de plus profond, de plus intérieur. Elle est en chacun de nous. Elle est en nous. En notre capacité à laisser notre spiritualité personnelle diffuser pour se déverser sur le monde. Nous n'avons pas d'autre choix que celui-ci pour devenir ce que nous sommes réellement.
@ ramses : 2012 : une date qui fait fantasmer beaucoup de personnes. Comme l'a fait l'an 2000...
RépondreSupprimer;)
@ Christinapasquncheveux,
RépondreSupprimerMerde je suis tombé à coté ! En voyant la photo et les premières phrases de ta note, je me suis dit ca y est, le plombier à trouvé l'objet de tout ce tracas (eau chaude...). Bon excuse moi mais c'est vrai que la photo fait un peu "boule de cheveux" coincés dans le siphon...
J'admet que mes propos sont un peu trop terre à terre avec les tiens mais si on y réfléchit bient, euh les cheveux, le siphon, la baignoire....vous voyez ? euh non bah tant pis...