vendredi 20 février 2009

Les gestionnaires gesticulants

L'avez-vous remarqué ?

J'avoue n'y avoir jusqu'à présent prêté qu'une attention distraite. Mais ce matin, allez savoir pourquoi, l'évidence de "la chose" a chassé toutes les autres idées pour faire le siège de mon esprit abasourdi.

Je ne vais pas vous faire lanterner plus longtemps. Je viens juste de réaliser à quel point la gestion a phagocyté la vie. Celle de la société tout comme les nôtres, nous, petits rouages de cette machine infernale dont nous avons aujourd'hui perdu le contrôle.

Quel détestable paradoxe de reconnaître ne plus maîtriser notre économie et de s'obstiner à vouloir la "gérer" à tout prix selon des critères très souvent contradictoires voire incompatibles. L'homme a perdu ses bésicles. Sa myopie le condamne à la courte vue. Foin du regard porté vers l'horizon de notre condition humaine. Continuons donc à baisser nos nez de boeufs et à avancer à tâtons dans notre nuit spirituelle en suivant les lumières factices mais scintillantes des vi(ll)es mirages.

On est paumés, on le sait et on se tue à croire que la seule solution consiste à "gérer" cette grosse turbulence. Alors gérons. La crise ou plutôt les crises, la détresse, la peur, l'anxiété, le manque. Continuons à faire appel à nos spécialistes ! La technicité a été portée au nues. Les experts en technologies et les experts en gestion ont cru détenir les clés du monde dit moderne. L'omnipotence a été érigée en qualité suprême. Mais nous voilà pourtant plantés. Et méchamment.

Notre course hors de nous-mêmes nous a conduit dans un monde de pacotilles et de valeurs en trompe-l'oeil. Nous nous sommes égarés en massacrant notre maison avec nos jeux interdits. "Allô maman, bobo !"

La nature nous prépare la facture. Elle sera douloureuse. La machine à rêve s'est mutée en fabrique de cauchemars. Et nous sommes là à persister vouloir trouver une solution sortant de nos cartables de pitoyables gestionnaires. Notre raisonnement est bloqué sur le mode économique. Hors de l'économie point de salut, crient les gestionnaires dont l'affolement leur est de moins en moins dissimulable.

Mais qui sont ces gestionnaires ? La question est plutôt : qui n'est pas gestionnaire ? La classe politique avoue de facto son impuissance en gesticulant autour de ridicules marges de manoeuvre. La classe financière est empêtrée dans des scandales et un laxisme sans bornes. Les entrepreneurs ont les yeux rivés sur des tableaux de bord qu'ils n'ont de cesse de réviser de plus en plus fréquemment. Bref, tous les dirigeants sont des gestionnaires qui ne parviennent plus à gérer grand chose. C'est la panique. Une grosse perte de confiance dans toutes les composantes de notre magnifique système à exploiter, produire et consommer.

La faute à qui ? A la crise ? Quelle bonne blague ! Et d'où vient cette crise, à votre avis ?

De notre inconséquence. De notre incapacité à être des visionnaires portés par des valeurs humaines et spirituelles. De notre répugnance à partager. De notre peur à ouvrir nos bras. De notre fatigue à n'être que des consommateurs frustrés dans une société en perte de sens.

Les gestionnaires ont failli. Le soubresaut qui ne fait que commencer nous appelle à une réflexion individuelle et collective. Nul n'y échappera. La société est à réinventer. En privilégiant des valeurs collectives qui rejailliront sur notre bien-être individuel.

Oui, cette crise est une magnifique opportunité. Sachons la saisir pour ne pas tomber sur des lendemains sans nom.

11 commentaires:

  1. Tu as saisi l'opportunite de rester, les sages en sont heureux.Tes lendemains porterons toujours le meme nom:christina.Tu t'enchanteras et tu nous enchanteras.

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  2. L'être " anonyme " mériterait d'en sortir (de l'anonymat).

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  3. @ anonyme : Merci pour ces jolis mots ! Enchanter les sages ou les singes, peu importe à vrai dire. L'important est de s'approcher de sa vérité personnelle et d'alimenter une foi qui est vacillante par nature. Le parcours est rude mais éclaire l'âme engourdie.

    @ Christophe : Je suis mille fois d'accord avec ton commentaire ! Cette personne comprends "les choses". C'est un juste.

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  4. Et encore tu n'as rien vu de la crise
    celle déclenchée par les subprimes n'est rien par rapport à l'éclatement de celle liée aux LBO qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez.
    En synthèse, l'activité des LBO qui consiste à racheter des entreprises à crédits et à rembourser ses mêmes crédits grace à l'endettement de ces mêmes entreprises, supposent une incapacité future à faire face aux échéances de remboursements compte tenu de la faiblesse de l'activité actuelle...
    En clair, les entreprises débitrices ne pourront plus honorer leurs créances et licencieront et les créanciers (les banques) se retrouveront "collés" avec des créances qu'elles ne pourront pas récupérer...
    Je te laisse chercher le montant des dettes actuelles liées à l'activité de LBO tu verras tu vas te faire peur.
    Ca c'est de la vraie gestion....

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  5. Staline et Hitler voulaient aussi "privilégier les valeurs collectives qui rejailliraient sur le bien-être individuel...

    Ces lendemains portent un nom : "Les lendemains qui chantent" !

    La Société est à réinventer ? Pourquoi pas... Concrètement, que proposes-tu ? Je suis tout ouïe !

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  6. @Psycholeslbocpabo : J'en avais entendu parler, mais sans y prêter trop d'attention. Je viens de parcourir quelques textes et c'est clair que cela fait froid dans le dos. Quand on voit les récentes arnaques de plusieurs milliards de dollars, quels scrupules auraient pu embarrasser les apprentis sorciers de la finances pour se faire ces juteux montages ? T'as raison Psycho, les gros grains viennent vers nous... et nos abris sont précaires. Cela va ventiler aux quatre coins de cette planète qui ne tourne plus vraiment rond...

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  7. @ ramses : Staline et Hitler ne privilégiaient que leur besoin de pouvoir. Ces personnages étaient des psychopathes. Ils ont berné puis soumis leur peuple. Les valeurs collectives n'étaient qu'un leurre grossier.
    Bien sûr que la société est à réinventer. Mille fois oui ! Cela passe notamment par la nécessité de définir des utopies. Oui : des utopies. Nos paradigmes sont en train d'échouer les uns après les autres. Ils ont montré leurs limites et leur perversion. Qui serais-je pour prétendre proposer une solution ? Une folle, assurément.
    Justement, il se trouve que je le suis un peu. Aussi, je te promets un billet consacré à quelques propositions version "Christina la déblogueuse". Mais en vérité, les chemins menant aux solutions se trouvent en nous tous... de cela, j'en suis persuadée.

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  8. Je ne suis pas totalement en accord avec votre anatheme pour les gestionnaires. Ils existent depuis l'invention de l'ecriture et firent de grand progres avec les venitiens au debut de la "rennaissance" qui a annonce le debut reel du capitalisme avec l'apparition des banques mais ce ne sont que des vecteurs utiles pour le systeme. Je n'ai pas le souvenir qu'a cette epoque (renaissance), le monde fut empreint d'un quelconque signe decadent mais au contraire (!) il etait en pleine expansion grace aux prets qui ont permis aux grands travaux de se realiser (ports, ..).
    Mais si votre definition du gestionnaire concerne les banquiers fous qui jouent avec l'argent, je suis alors en phase avec vous.
    Ce qui ce deroule sous nos yeux c'est surtout la prise de pouvoir d'un groupe restreint de personnes, d'une "elite" comme ils aiment s'appeler, ou les etats n'ont meme plus leur mot a dire comme aux US qui doivent demander des $$ a la Fed, un organisme prive qui a confisque l'or US et dont personne ne sait qui vraiment se cache derriere ... Pareil en France qui est obligee d'emprunter avec des interêts alors qu'elle pourrait (actuellement cela parait improbable) la produire elle-même sa monnaie au prix d'un peu d'inflation ...

    Bref, je crois que l'on est dans un drame presque "Faustien" ou l'on a une connaissance que l'on peut presque qualifier d'omniscience sur les elements naturels mais, en contrepartie, on serait presque capable de vendre notre âme au diable pour en obtenir davantage (de facon venale). Goethe et Gounod riraient de bon coeur ...


    Mais le point crucial c'est l'information ... Les "vieux" au-dela de 30 ans et jusqu'a 70 ans environ ont en generalite ete nourri au biberon des medias et ont un esprit critique au ras des paquerettes sur ce qu'ils entendent tandis que les jeunes semblent davantage preocuppes par la fameuse maxime "carpe diem" avec leur panacees dyonisiaques nonobstant le fait que beaucoup se reveillent tout de meme. Bref que cela ne nous empeche pas de dormir !

    NB : ce n'est pas un blog litteraire a la base ?

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  9. L'espoir !... L'argent !... L'Histoire !... Le pouvoir !...

    Vous avez raison, et même mille fois raisons d'avoir de l'espoir et d'en donner... Je suis d'accord avec vous concernant l'espoir...
    Vous avez raison de faire ce que vous faites !...

    La notion d'espoir doit s'articuler autour d'un esprit de vérité, sinon l'espoir ne signifie rien !...

    La Lune est bleue et le Soleil est gris !...
    Cela est faux, nous le savons !...
    Si une personne qui veut croire en l'espoir croit que la Lune est bleue et le Soleil est gris, toutes les solutions que cette personne pourra imaginer comme solution, sera d'office inexact, puisque fondé dès le départ sur un mensonge, à savoir que la Lune est bleue et le Soleil est gris !...,...

    Avant toutes choses, avant même l'espoir, vous devez fonder votre démarche intellectuel sur un esprit de vérité, et non sur ce que vous croyez, ou fantasmez être le monde... Sinon vous n'arriverez jamais à rien !...

    L'espoir sans la vérité n'est pas de l'espoir !...

    Vous devez rechercher la vérité, la réalité, même si la vérité vous déplaît !

    La vérité est la vérité ! Elle n'a pas à vous plaire ou à vous déplaire ! Vous devez la prendre en considération !
    Sinon votre démarche intellectuel ne vaudra rien, et les solutions d'espoirs que vous proposerez ne vaudront pas grand choses n'ont plus !...

    La vérité !... Toujours voir et rechercher la vérité en premier !...





    Qu'est ce qui dirige les humains depuis la nuit des temps : l'argent !...

    Je fais un peu d'histoire, remontons le temps jusqu'à la Grèce antique voulez-vous, il y a des millénaires !... Il y a longtemps donc !...
    Certains propriétaire terriens athèniens achetèrent des esclaves qui ne savaient rien, ces propriétaire terriens athèniens "formèrent" leurs nouveaux esclaves à toutes sortes de corps de métiers, une fois fois l'esclave "formé" comme : menuisier, forgeron, cuisinier ou je ne sais quoi d'autre... Et bien le propriétaire terriens athèniens revendait alors son esclave "formé" 10 ou 15 fois plus cher que le "prix" de départ !...
    De grandes fortunes se formèrent de cette manière il y a plus de 2000 de cela !... L'argent, toujours l'argent !... C'est l'argent qui domine, c'est l'argent qui guide les humains. Ceci est une vérité !...

    Aujourd'hui, nous les humains, sommes plus nombreux que nous ne l'avons jamais été sur cette Terre, les riches sont donc, eux aussi plus nombreux qu'ils ne l'ont jamais été, et donc le rôle et le pouvoir de l'argent n'a jamais été aussi grand qu'aujourd'hui !...
    Ceci est une vérité !

    Vous, moi, nous sommes des "pions" ! Nous sommes des tout petits !
    Ceci est une vérité !



    Gandhi, l'Inde !...
    Que reste t-il de Gandhi dans l'Inde actuel ?
    Qui dirige l'Inde ? Des milliardaires genre Mittal ! Est ce que Mittal a de l'estime pour les idées de Gandhi (son compatriote) ? Croyez vous ?

    Comment vivent les habitants de l'Inde actuel ?



    Vous parlez de gens comme staline ou hitler, sans vraiment savoir !... Vous vous bornez à croire ce que vous lisez dans les livres d'histoire ou ce que vos enseignants vous on dit sur ce genre de sujets !...

    Vous ne faites aucunes recherches par vous-même !...
    Vous n'essayez pas d'aller vers la vérité !...
    Vous ne recherchez pas à aller au delà de la surface des choses !...
    Vous n'essayez pas de voir au delà du voile !...


    Là est votre erreur !... Vous ne pouvez changer le monde si vous ne le saisissez pas !
    Vous devez par vous même commencez à recherchez la vérité, toute seule, comme une grande, et être prête à abandonnez certaines de vos certitudes !...

    Vous parlez d'hitler, croyez vous qu'un insignifiant petit caporal de la première guerre mondial, pas très brillant, d'une intelligence moyenne ai pu en arrivé à faire ce qu'il a fait par lui-même ?????????

    La Famille Krupp !... Et d'autres Familles de riches industriels et banquiers !... Je suppose que vous ne connaissez pas leurs noms ?
    A l'école on n'apprend pas ce genre de choses, pas plus que dans les livres d'histoires d'ailleurs...



    Krupp, Krupp, Krupp, renseignez vous un peu sur cette Famille et sur d'autres aussi, l'Histoire vous apparaîtra peut-être sous un autre angle...


    « L’économie a besoin d’un développement sûr ou en croissance. En raison des rivalités entre les partis politiques en Allemagne et du désordre généralisé, il n’y avait aucune possibilité de prospérité. […] Nous pensions qu’Adolf Hitler nous garantirait un développement sain, et il l’a fait. Nous, les Krupp, ne nous sommes jamais intéressés à la politique. Nous voulions seulement un système qui fonctionne bien et nous permette de travailler sans entraves. La politique ne fait pas partie de nos affaires »
    — Alfried Krupp, Nuremberg, 1947

    "De 1944 à 1950, la production de camions dût être relogée temporairement à Kulmbach pour permettre à la firme de reconstruire son usine détruite par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Aussi la société Krupp prit le nom de Sudwerke pour cette période de transition. Mais Alfred Krupp fut arrêté, jugé puis acquitté, et sort finalement libre en 1951. Il prend toutefois le soin de déléguer la direction de l'entreprise à Berthold Beitz en 1953."



    Ainsi,Vous apprendrez deux choses : que c'est l'argent qui tirent les ficelles, et que les véritables acteurs de l'Histoire ne sortent jamais de l'ombre et s'en sortent toujours !...

    Aujourd'hui le groupe Krupp, n'est plus Familial mais il existe toujours, il ne fabrique plus des armes mais des machines à cafés...

    De la même manière des gens comme napoléon ou lénine ne ce sont pas fait tout seul !...

    Apprenez, à ne pas croire ce qu'on vous dit, mais recherchez la vérité par vous même, allez au delà de la surface des choses...


    Recherchez la vérité, est le point de départ de toutes démarches intellectuelles sérieuses !
    Sans vérité, point d'espoir !

    Et c'est l'espoir qui vous anime !!!!...,...


    L'argent domine le Monde, c'est le dieu des humains... C'est une vérité...

    Nous pouvons dire : "nous sommes contre, c'est pas bien, il faut changer !"

    Les choses changent t-elles pour autant ?

    Vous dites que la crise est peut-être une opportunité de changement !
    Mais qu'est ce qu'on entend partout ?
    Il faut relancer l'économie, on nous parle de plan de relance, ("il faur relancer la bête"), de plan de relance dans l'automobile, etc...

    Enfin bref, les "dirigeants" font tout le contraire de ce qu'il faudrait !

    Quel pouvoir avons nous ? Le dire ! Dire, nous sommes pas content ! Dire, il faut autre choses !

    Et après ?
    Le monde continue de tourner comme depuis toujours !... L'argent le fait tourner... les riches le font tourner...


    Nous, nous parlons : blablabla... Mais c'est les riches qui dominent...


    Loin de moi l'idée de vous décourager, c'est même tout le contraire que je souhaite faire...
    Mais si vous voulez semez de l'espoir, commencez à vous intéresser à la VERITE.
    L'Humain est ce qu'il est ! Donc, pas trop d'illusions, mais ayez de la lucidité ! Alors ainsi, il y aura peut-être un peu d'espoir...

    Tant qu'il a de la Vie, y de l'espoir


    Bon courage à vous.

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  10. @ Louis : Je n'ai pas jeté d'anathème sur les gestionnaires. En fait, je stigmatise une société qui n'est plus gouvernée que par les gestionnaires et par le lucre. Toujours plus. Toujours la croissance. Au nom du sacro-saint progrès mais surtout au détriment de bon nombre de choses, tant vivantes (environnement, faune) que morales (valeurs, solidarité). Je reste persuadée qu'on est entré dans un mauvais corridor et qu'on persiste à cheminer cahin-caha vers une issue guère réjouissante. Ce n'est que mon sentiment.

    L'homme n'a même pas à vendre son âme au diable puisqu'il n'a même plus conscience d'en avoir une. La dimension spirituelle lui est étrangère. Vraiment.

    Je vous rejoins sur vôtre analyse de l'état de l'information. J'espère malgré beaucoup en la jeunesse actuelle, même si on va lui mettre beaucoup sur le dos.

    Concernant le "genre" de mon blog, il est effectivement littéraire à la base. J'essaye d'alterner en conséquence quelques tentatives "littéraires" avec des billets d'humeurs. Je dois concéder que je suis très concernée par l'évolution de notre société. J'ai commencé en parallèle la rédaction d'un premier roman. Mais c'est une autre histoire...

    Merci mille fois Louis pour tes commentaires qui me confirment que nous avons tous un sacré boulot devant nous...

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  11. @ Anonyme : Pour sûr que je raisonne à partir de faits réels. Evidemment que je sais que l'argent fait tourner la planète jusque dans ses plus infimes rouages. Croyez-moi si je vous dis que je connais l'influence déterminante et la manipulation des grands industriels allemands dans le parcours d'accession au pouvoir d'Hitler. Les livres existent. Les recherches ont été faites. Les témoignages concordent. Accordez-moi le crédit de croire que je ne suis pas une oie blanche en matière historique. J'en connais quelques tranches.

    Mais ça, ce ne sont que les constats, relativement faciles à dresser et à assimiler. La véritable question est bien celle de savoir ce qui peut être fait. Collectivement et individuellement. Quel projet de société ? Est-il réalisable ? Comment sortir de la gouvernance de l'argent ? Etc... etc...

    99% des gens diront que c'est impossible. L'homme a toujours été motivé par l'argent et le pouvoir. Les petits seront toujours dominés par les grands. Les faibles par les forts. Tout est fait pour qu'on continue à le croire. Et bien, moi je vous le dis : si vous en êtes convaincus, continuez donc à le croire et n'oubliez surtout pas de baisser les bras.

    Rien de ce qui est humain n'est irréversible. C'est mon crédo. Ma foi. Mon utopie. Je crois en chacun comme chacun croit en soi-même, même s'il lui arrive souvent de douter. La véritable révolution est intérieure. Le jour où cela sera vraiment compris, bon nombre de sceptiques et de caciques seront étonnés.

    Mais comme dit, cela ne se fera pas en un claquement de doigt. Le chemin sera long, difficile et probablement agité par des soubresauts de la vieille société qui a de plus en plus de mal à masquer ses limites et ses dégâts.

    Merci pour vos bons voeux de courage !

    :)

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