samedi 28 février 2009

Propos à propos

Deux expériences projettent leur ombre sur mon existence : la première est la constatation que le monde est inexplicablement mystérieux et plein de souffrance; la seconde, le fait que je suis née à une époque de déclin spirituel de l'humanité.

Mon existence a trouvé sa base et son orientation à partir du moment où j'ai reconnu le principe du respect de la vie, qui implique l'affirmation éthique du monde.

C'est ainsi que j'ai pris position et que je voudrais travailler à rendre les hommes plus profonds et meilleurs, en les amenant à penser sur eux-mêmes. Je suis en désaccord avec l'esprit de ce temps, parce qu'il est plein de mépris pour la pensée.

On a pu douter que la pensée fût jamais capable de répondre aux questions sur l'univers et sur notre relation avec lui, de sorte que nous puissions donner un sens et un contenu à notre existence.

Dans le mépris actuel de la pensée entre aussi de la méfiance. Les collectivités organisées, politiques, sociales et religieuses de notre temps s'efforcent d'amener l'individu à ne pas forger lui-même ses convictions, mais à s'assimiler seulement celles qu'elles tiennent toutes prêtes pour lui.

L'homme qui pense par lui-même, et qui en même temps est libre sur le plan spirituel, leur est un être incommode et mystérieux. Il n'offre pas la garantie qu'il se fondra à leur gré dans l'organisation.

Tous les groupements constitués recherchent aujourd'hui leur force moins dans la valeur spirituelle des idées qu'ils représentent et des hommes qui leur appartiennent, que dans leur complète et exclusive unité. C'est de cette unité qu'ils croient tenir leur plus grande puissance offensive et défensive.

C'est pourquoi l'esprit de notre temps ne déplore pas que la pensée ne semble pas à la hauteur de sa tâche, mais s'en réjouit au contraire. Il ne tient pas compte de ce qu'en dépit de son imperfection elle a déjà accompli. Il ne veut pas reconnaître, - contre toute évidence, - que le progrès spirituel a été jusqu'ici l'oeuvre de la pensée. Il ne veut pas davantage envisager que la pensée accomplira peut-être dans l'avenir ce qu'elle n'a pu réaliser jusqu'ici. L'esprit de notre temps néglige ces considérations. Ce qui lui importe, c'est de discréditer de toutes les façons possibles la pensée individuelle.

Sa vie durant, l'homme d'aujourd'hui est donc exposé à des influences qui cherchent à lui ôter toute confiance en sa propre pensée. La suggestion de dépendance spirituelle à laquelle il doit se soumettre se manifeste dans tout ce qu'il entend dire ou lit. Il la trouve chez les gens qu'il rencontre, dans les partis et les associations qui l'ont annexé. Des manières les plus diverses, on fait pression sur lui, afin qu'il reçoive les vérités, dont il a besoin pour vivre, des associations qui ont des droits sur lui. L'esprit de notre temps ne laisse pas l'individu faire un retour sur lui-même. Sans cesse on s'efforce de lui imposer des convictions, comme dans les grandes villes on fait flamboyer les enseignes lumineuses d'une compagnie assez riche pour s'installer solidement et pour nous enjoindre à chaque pas de donner la préférence à tel cirage ou à tel potage en poudre.

L'esprit de notre temps contraint donc l'homme à douter de sa propre pensée, afin de l'amener à recevoir ses vérités du dehors. Or l'homme ne peut pas opposer la résistance nécessaire à ces influences continuelles parce qu'il est lui-même un être surmené , incapable de rassembler ses idées et de méditer. En outre l'absence de liberté matérielle, qui est sa condition, agit sur lui de telle sorte qu'à la fin il ne se croit même plus justifié à revendiquer des idées personnelles. Sa confiance en soi est écrasée aussi par le prodigieux développement de la connaissance. Il n'est plus capable de comprendre et d'assimiler les nouvelles découvertes. Force lui est de les accepter comme quelque chose d'incompris. Cette attitude à l'égard de la vérité scientifique le porte à admettre que le résultat de la pensée ne peut lui suffire.

C'est ainsi que les circonstances de la vie actuelle font de leur mieux pour livre l'homme à l'esprit du temps.

La semence du scepticisme a levé. En réalité, l'homme moderne n'a plus aucune confiance en lui. Sous une attitude pleine d'assurance, il cache une inquiétude spirituelle. En dépit de sa capacité technique et de son pouvoir matériel, c'est un homme qui s'étiole parce qu'il ne fait pas usage de sa faculté de penser. Il restera toujours inexplicable que notre génération, qui s'est montrée si grande par ses découvertes et ses réalisations, ait pu tomber si bas dans le domaine spirituel.

Bas les masques !

L'auteur de ces lignes n'est pas la Christina de 2009, mais l'Albert Schweitzer de 1931 !
Cet extrait, dont la pertinence actuelle m'a frappée, est tiré de son livre : "Ma Vie et Ma Pensée".

A méditer...

14 commentaires:

  1. Au cœur de l'action : le Satyâgraha



    Un récapitulatif de toutes les actions entreprises en vue de l'Indépendance de l'Inde donneraient avec peine une cohérence au principe de l'Ahimsa. Il s'agit en effet d'un état parfait, et donc inaccessible, hormis à un être parfait. Cependant la recherche d'une justice sociale pour des centaines de millions d'individus dominés sur tous les plans de leur vie, politiquement, économiquement, culturellement, par une minorité faisant nécessairement figure d'oppresseur, elle indique l'esprit du combat à mener. Elle demande un combat loyal, dont l'exemplarité morale, digne de la cause défendue, l'emportera irrésistiblement sur toute domination et volonté de nuire, tant chez soi que chez l'adversaire désigné. Ainsi : "on défend la vérité non pas en faisant souffrir l'adversaire, mais en souffrant soi-même" (L.J.I., p6). Par ce moyen, et par celui-là seul, quand toute autre tentative de dialoque et de persuasion a échoué, l'erreur sera chassée des esprits qui la reçoivent et parfois la nourrissent. Dans ce cadre, il est conseillé que le mouvement vers l'émancipation, reprenant des revendications nationalistes déjà formulées, formule des revendications précises au gouvernement Anglais : l'autonomie politique, qu'ils doivent accorder selon l'exercice de la raison, en étant à l'écoute de cette population dont l'existence a été trop dévalorisée ou niée. Mais plus encore, l'Inde doit penser à son avenir de pays indépendant, à ses problèmes futurs, de nature économique, religieuse, ou relatifs aux castes (situation des intouchables). La perspective n'est donc pas simplement celle d'un affrontement dont on ressort soit vainqueur, soit vaincu, mais celle d'une vérité perçue à travers le cours d'une histoire inéluctable.



    C'est le terme de Satyâgraha qui définit l'action politique initiée par Gandhi. Etymologiquement le terme sigifie l'étreinte (graha) de la vérité (Satyâ). Il a été crée en 1908, pour désigner le combat naissant et précisément le distinguer de la résistance passive (exemple des suffragettes en Angleterre), trop restrictive : "Le Satyâgraha diffère autant de la résistance passive que le pôle nord du pôle sud. Conçue pour être l'arme des faibles, cette dernière pour atteindre le but n'exclue pas la force ou la violence physique, alors que le premier conçu pour être l'arme du plus fort rejette l'emploi de la violence, sous quelque forme que ce soit" (L.J.I., p6). Le Sâtyagraha est donc placé d'emblée, par la question cruciale de ses moyens d'action, dans une perspective spirituelle. Les premières campagnes de désobéissance civile non-violente pratiquée par les Indiens se soldent alors par des emprisonnements massifs (plusieurs centaines de personnes). Il en sera de même pour chaque nouvelle campagne. Dans ces conditions, le refus de la violence ne peut naître de la passivité, mais au contraire d'une conviction agissante et conquérante, d'une "force de l'âme", qui n'est autre que la force de la Vérité, et que les attaques extérieures ne suffisent pas à entamer. Un mouvement dont les fondements sont aussi profonds est assuré de l'emporter, un jour ou l'autre sur l'erreur et l'aveuglement. Mais il doit encore auparavant se donner une stricte discipline, en harmonie avec les objectifs fixés. Car le Satyâgraha exige non seulement le refus de moyens violents, mais va plus loin encore en cherchant à exclure toute haine, tout ressentiment de l'opprimé à l'encontre de ses oppresseurs ;



    L'esprit du Satyâgraha renvoie le militant à lui-même, à sa souffrance, à ses erreurs, à son expérience. Le sacrifice que l'action politique exige se révèle d'autant plus porteur, que celle-ci s'inscrit réellement dans un processus de changement en profondeur de l'homme, de conversion. "Le soleil du Satyagrâha ne saurait se décrire d'une façon satisfaisante [...] ; il nous semble apercevoir sans cesse le soleil du Satyâgraha, mais nous le connaissons bien peu.[...] Celui pour qui le Satyâgraha n'est que désobéissance civile ne l'a jamais compris" (L.J.I, p3-4). Désobéir ne saurait être une justification en soi de l'action : au contraire, si elle en est une étape, elle n'a de valeur que par l'exemple d'obéissance donnée par ailleurs. Obéissance aux lois, quand celles-ci sont justes. Obéissance aussi à l'esprit de l'Ahimsa, exigeant que ses militants soient préparés à supporter la violence de la répression qui ne manque pas de se déployer lors des manifestations ou des actions symboliques : d'abord les coups, les arrestations et les emprisonnements, quand ce n'est pas la mort elle-même, mais la répression a encore un autre visage : elle rend impossibles la vie professionnelle et la vie familiale, elle fait peser une pression quotidienne sur les foyers,sans que des actions soient en cours. D'où cette nécessité de préparation, d'endurance : "le sentier de la Vérité est le sentier des braves, il est inaccessible aux lâches" cite souvent Gandhi. Dans les premières années, en Afrique du Sud, les actions sont réalisées par un petit nombre de Satyâgrahi (militants du Satyâgraha), jusqu'à une cinquantaine de personnes, prêtes à enfreindre une interdiction de se déplacer, ou de manifester. Quand les manifestations réunissent une foule plus importante, elles sont encadrées par ces militants éprouvés.



    "Je ne pouvais pas vivre une vie religieuse sans m'identifier avec l'ensemble de l'humanité et cela je ne pouvais le faire sans me mêler à la politique"
    (Peace and War, I, p171)

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  2. "Obéissance aux lois, quand celles-ci sont justes."

    Si chacun s'autorise à juger de la justesse des lois, c'est vraiment la porte ouverte à l'anarchie... En démocratie, les lois sont votées par le Parlement, issu de la volonté du peuple. Il appartient à chacun de les respecter. Les enseignements de Gandhi ne peuvent être transposés. La "désobéissance civile" n'a pas sa place en démocratie. La "liberté" retrouvée fait souvent place à une dictature encore plus violente. Méfions-nous des amalgames...

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  3. QUELQUES LIVRES :



    "Tous pouvoirs confondus - Etat, capital et médias à l'ère de la mondialisation", Geoffrey Geuens




    "Bienvenue dans les entrailles du nouvel ordre mondial. Découvrez les membres des plus grands cercles de l'élite et des principaux lobbies agissant en coulisses pour conforter la configuration actuelle de la "mondialisation": la Commission Trilatérale, le Council on Foreign Relations, le Groupe de Bilderberg, Aspen France... Vous n'y êtes jamais convié? Evidemment ! Top secret et réservé aux industriels, financiers, ministres, commissaires européens, journalistes célèbres, magistrats et militaires bardés d'étoiles...
    Quelles sont les 100 plus grandes compagnies dans le monde, les géants sur le plan européen et les plus puissants monopoles financiers de la planète? L'auteur dévoile les noms et le parcours politique de ceux qui siègent dans leurs conseils d'administration...

    La presse, les médias, un 4ème pouvoir? En procédant à une analyse méticuleuse des actionnaires des grands groupes médiatiques, aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe, ce livre dévoile à quel point l'information est sous contrôle.

    En décortiquant l'entrelacement des directoires politiques, économiques et militaires, l'auteur nous présente également le nouveau complexe militaro-industriel ou, comment la crise et la militarisation de l'économie sont à l'origine des nouvelles "croisades guerrières".

    Révéler tous ces réseaux croisés d'intérêts et de collusions, c'est dessiner le véritable organigramme de la "mondialisation" des grandes puissances. Indispensable pour entrer consciemment en résistance."

    Geoffrey Geuens est assistant à la section Information et Communication à l'Université de Liège. Il a déjà publié "L'information sous contrôle - Médias et pouvoir économique en Belgique" Table des matières, intro du livre, et revue de presse sur le site de l'éditeur.





    "Europe Inc - Comment les multinationales construisent l'Europe et l'économie mondiale", Observatoire de l'Europe Industrielle - B.Balanya, A.Doherty, O.Hoedeman, A.Ma'anit, E.Wesselius


    Ce livre montre l'incroyable imbrication du pouvoir polique européen et du pouvoir économique. On découvre que les multinationales ne font pas qu'exercer une influence sur les décisions de la Commission. Elles sont en fait à l'origine de toutes mesures importantes adoptées par l'Union Européenne durant ces 25 dernières années. La monnaie unique, l'élargissement à marche forcée, la directive Bolkestein, l'«agenda de Lisbonne» (qui érige la compétitivité en objectif prioritaire de l'Union), et le projet de constitution ont été conçues en amont des institutions européennes par un "groupe de réflexion" qui rassemble les présidents des 45 plus importantes multinationales européennes, l'ERT (European Round Table).

    Le livre expose aussi le dense réseau des lobbies industriels et financiers qui gravitent autour de la Commission européenne et du Parlement, dont des organisations américaines comme la Chambre Américaine de Commerce qui exerce également une haute influence sur les décisions européennes.

    Avec une préface extrêmement percutante de Raoul-Marc Jennar.
    Ce livre est une version actualisée et complétée de "Europe Inc - liaisons dangeureuses entre institutions et milieux d'affaires européens" paru en 2000.






    "L'industrie du mensonge: Lobbying, communication, publicité et médias", John Stauber et Sheldon Rampton



    "Duper l'opinion et plier les autorités aux intérêts des grands groupes industriels est un métier qui porte un nom: le lobbying. Ce livre révèle les procédés qu'utilisent les lobbyistes pour nous vendre aussi bien les vertus du tabac ou du nucléaire que celles des OGM ou de la guerre; il dit dans quelles circonstances et sur quelles personnes ils les emploient.
    La diversité des protagonistes abordés, des stratégies exposées et la précision des faits répondent au souci d'analyser au plus près ce domaine, qui a pris une ampleur nouvelle et que l'on peut définir comme "l'art des pratiques d'influence appliqué à la décision politique". Un art du secret recourant à des procédés inavouables et qui donne au mensonge une place sans précédent dans nos sociétés.

    A-t-on pris assez conscience du rôle paradoxal que l'on fait jouer à "l'opinion publique"? Objet d'un immémorial mépris dissimulé derrière les discours "démocrates" qui servent de masque à la plupart des gouvernants contemporains, formés aux mêmes certitudes qu'un Machiavel convaincu de l'éternelle bêtise du peuple et de la nécessité de le manipuler. L'immense majorité de nos élites est intimement convaincue que les citoyens sont dénués des qualités de jugement qui leur permettraient d'accéder à une bonne intelligence des informations sensibles et de fonder réellement la démocratie, en un mot que nos opinions sont condamnées à se nourrir des produits de "l'industrie du mensonge".

    La seule différence entre la philosophie de Machiavel et le pragmatisme sans portée de nos dirigeants tient précisément à la finalité inaliénable du premier: la défense de l'intérêt général. User de mensonges pour accomplir le bien public, même si ce principe reste moralement et intellectuellement condamnable, reste une attitude philosophique diamétralement opposée à celle qui fait du mensonge l'instrument de fins viles, le moyen d'un mercantilisme passant s'il le faut sur le corps de ses semblables."








    "Profession corrupteur", Roger Lenglet


    "En France, la corruption siphonne des dizaines de milliards d'euros chaque année, de quoi renflouer tout le système de protection sociale, caisses de retraite comprises. Cet ouvrage nous fait pénétrer dans les coulisses du pouvoir politique et économique pour nous révéler comment les corrupteurs manipulent les décideurs. Ces acteurs de l'ombre ne sont pas de simples " porteurs d'enveloppes " contrairement à une croyance commune. Ce sont de véritables corrupteurs professionnels. Dans cette enquête, Roger Lenglet nous dévoile leur activité quotidienne et leurs méthodes concrètes. Ces corrupteurs de métier interviennent partout : dans les mairies des grandes villes et des petites communes, dans les administrations et les entreprises privées, etc. Il dénonce aussi les conséquences insidieuses et souvent catastrophiques de ce phénomène, notamment dans des secteurs sensibles comme les soins médicaux et la sécurité sanitaire. C'est un appel pour que tous les citoyens exigent une loi sur la corruption à la hauteur des enjeux et des urgences."





    "Une étrange dictature", Viviane Forrester



    "Nous ne vivons pas sous l'emprise fatale de la mondialisation, mais sous le joug d'un régime politique unique et planétaire, inavoué, l'ultralibéralisme, qui gère la mondialisation et l'exploite au détriment du grand nombre. Son but principal : le profit, l'accroissement continu et maximal de la plus-value boursière. Loin de créer la richesse, ce système se révèle capable de détruire des pans entiers de l'activité ou de la recherche. Il crée et entretient le chômage. Il est prêt à sacrifier tous les investissements non immédiatement rentables, en particulier ceux concernant la santé et l'éducation.

    Cette dictature sans dictateur n'aspire pas à prendre le pouvoir, mais à avoir tout pouvoir sur ceux qui le détiennent.

    Nous pouvons résister à cette étrange dictature qui exclut un nombre toujours croissant d'entre nous, mais garde - c'est là le piège, et surtout notre chance - des formes démocratiques."






    L'horreur économique", Viviane Forrester




    "Nous vivons au sein d'un leurre magistral, d'un monde disparu que les politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou prétend se jouer) n'ont plus de substance: des millions de vies sont ravagées, des destins sont anéantis par cet anachronisme. L'imposture générale continue d'imposer les systèmes d'une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà se pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions. L'extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l'histoire, l'ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l'économie et détient le pouvoir."

    "L'Horreur économique", prix Medicis 1996 de l'essai, s'est vendu en France à plus de 400.000 exemplaires, et a été traduit dans 24 langues.






    "Propagandes silencieuses", Ignacio Ramonet




    "Face à la puissance nouvelle des communications de masse, la question que se posent les citoyens n'est plus: sommes-nous manipulés? Car la réponse à cette interrogation, chacun le sait, est malheureusement affirmative. Il s'agit désormais de savoir comment nous sommes mentalement influencés, contrôlés, conditionnés? A l'heure d'Internet et de la révolution numérique, ce livre tente de répondre à cette question majeure. En rappelant comment se fabrique l'idéologie, comment se construit cette silencieuse propagande qui vise à domestiquer les esprits, à violer les cerveaux et à intoxiquer les coeurs. A l'aide de nombreux exemples puisés dans la télévision ou le cinéma, il nous explique quels sont les mécanismes et les procédés de l'endoctrinement contemporain. Comment, sans que nous nous en apercevions, les nouveaux hypnotiseurs entrent par effraction dans notre pensée et y greffent des idées qui ne sont pas les nôtres. Ainsi, par exemple, dans les modernes sociétés médiatiques, un enfant de quatre ans, avant même d'entrer à l'école, a déjà été soumis à plusieurs milliers d'heures de télévision et a gavé ses yeux de suggestions éphémères rapidement évanouies. Evanouies? Pas entièrement, nous dit Ignacio Ramonet, car toutes ces images (spots publicitaires, films-catastrophes, séries policières, comédies, scènes de guerre et de violence...) laissent des traces subliminales dont l'influence, à la longue, finit par fortement déterminer nos comportements. Et par réduire notre liberté."







    "Vivre et penser comme des porcs - De l'incitation à l'envie et à l'ennui dans les démocraties-marchés" Gilles Châtelet



    "Etre passé de la chair à canon à la chair à consensus et à la pâte à informer est certes un progrès. Mais ces chairs se gâtent vite: la matière première consensuelle se transforme en une unanimité populiste des majorités silencieuses qui n'est jamais innocente.
    A ce populisme classique se greffe désormais un nouveau populisme yuppie, un techno-populisme qui entend bien afficher sa postmodernité carnassière, prompte à digérer le best-of des biens et services de la planète.

    Gilles Châtelet dénonce la "Triple Alliance" politique, économique et cybernétique des néo-libéraux, qui cherche à rendre rationnelle et même festive la "guerre de tous contre tous".







    "Les nouveaux chiens de garde", Serge Halimi


    "Les médias français se proclament "contre-pouvoir". Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence.

    Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques.

    Un petit groupe de journalistes omniprésents - et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence - impose sa définition de l'information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l'ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique."




    "Géopolitique du chaos", Ignacio Ramonet


    "La mondialisation, la logique des marchés et l'économie de l'information sont les nouveaux credo d'un monde où États-nations, partis, gouvernements perdent leurs repères. Changement de paradigme: la promesse du bonheur n'est plus un projet de société, mais un produit.

    Alors que triomphent, apparemment, la démocratie et la liberté, les censures et les manipulations font un paradoxal retour en force. De nouveaux et séduisants "opiums des masses" proposent une sorte de "meilleur des mondes", distraient les citoyens et les détournent de l'action civique et revendicative. Dans ce nouvel âge de l'aliénation, les technologies de la communication jouent, plus que jamais, un rôle central."





    Les clubs de réflexion et d'influence 2006-2007", Pierre-Emmanuel Moog


    Dans nos démocraties occidentales où le rôle des partis, la représentation parlementaire et les pouvoirs sociaux vivent en interaction, que viennent apporter ces groupes, véritables laboratoires d'idées, dans le débat ? Comment se constituent-ils ? Qui y participe ? A partir de quelles valeurs et avec quels objectifs ? Peut-on d'ailleurs les intégrer ? Immergez-vous dans le monde des clubs de réflexion et d'influence à la française. Pierre-Emmanuel Moog passe au crible tout ce qu'il faut savoir pour définir un think-tank, l'évaluer et le situer dans le panorama des zones d'influence qui, en France, irriguent le débat des idées actuel. Un guide très pratique qui permet de disposer de la carte d identité complète de chacun des groupes de réflexion et d'influence qui " comptent " dans notre pays. Il détaille leur histoire, leur fondateur et leurs principaux membres mais aussi leur production, leur budget et surtout leur véritable influence, notamment dans la préparation de rapports ou l'élaboration en amont de certaines lois. A qui s'adresse ce livre ? Aux hommes et femmes du monde des entreprises, acteurs et décideurs politiques et sociaux, étudiants ou chercheurs en sciences politiques mais aussi à tout citoyen en quête d'information. Une source documentaire indispensable pour comprendre comment circulent les idées, accompagnée d'un carnet d'adresses utile.

    Pierre-Emmanuel Moog est consultant, diplômé de l'EM-Lyon, cofondateur d'un cabinet de conseil en gestion des compétences.





    "L'AGCS: Quand les Etats abdiquent face aux multinationales"
    Raoul Marc Jennar



    Engendrée sous la pression des milieux d'affaires, assemblée dans les couloirs de l'Organisation mondiale du commerce, une formidable machine à détruire les services publics mondiaux entre en action: l'Accord général sur le commerce des services, plus connu sous son sigle AGCS.
    Son objectif : libéraliser tous les services en supprimant un à un les obstacles au commerce. L'AGCS autorisera par exemple une multinationale à poursuivre pour concurrence déloyale une commune qui subventionne sa cantine scolaire.

    Chercheurs indépendants, Raoul Marc Jennar et Laurence Kalafatides expliquent les origines et les conséquences de cet accord. Sa mise en oeuvre faisant l'objet de négociations successives, l'AGCS menace à terme l'enseignement, la santé, la culture et l'accès à l'eau potable. Comprendre le fonctionnement de cette canonnière libérale conçue hors de tout contrôle démocratique, c'est se donner les moyens de l'enrayer.

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  4. QUELQUES CITATIONS :


    "Il y a une guerre des classes, c'est un fait. Mais c'est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner."

    Warren Buffet, milliardaire américain, 1ère fortune mondiale en 2008





    "Je décrirais plutôt la globalisation comme la liberté pour mon groupe d'investir où il veut pour le délai qu'il veut, de produire ce qu'il veut, de rechercher ses matières premières où il veut et de vendre ses produits où il veut, en s'embarrassant le moins possible des droits des travailleurs et des accords sociaux."

    Percy Barnevik
    PDG de ABB, membre du groupe de Bilderberg et de l'European Round Table





    "En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."

    Franklin D. Roosevelt
    Président des Etats Unis de 1932 à 1945



    "Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité."

    Nicholas Murray Butler
    Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du CFR (Council on Foreign Relations)



    "Le monde est gouverné par des personnages très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas derrière le rideau."

    Benjamin Disraeli
    Premier Ministre Britannique de 1874 à 1880



    "Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."

    David Rockefeller
    Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Président du CFR.
    Propos tenus à la rénion du Groupe de Bilderberg à Baden Baden en 1991



    "Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l'entité adéquate pour le faire."

    David Rockefeller
    Interview dans Newseek en février 1999



    "Aujourd'hui, l'Amérique serait outrée si les troupes des Nations Unies entraient dans Los Angeles pour restaurer l'ordre. Demain ils en seront reconnaissants! Ceci est particulièrement vrai s'il leur était dit qu'un danger extérieur, qu'il soit réel ou promulgué, menace leur existence. C'est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce mal. L'unique chose que tous les hommes craignent est l'inconnu. Confrontés à ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être assuré par le gouvernement mondial."

    Henry Kissinger
    Membre du Groupe de Bilderberg, de la Commission Trilatérale et du CFR



    "Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir si il sera créé par conquête ou par consentement."

    Paul Warburg



    "Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial."

    David Rockefeller



    "Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation; pas tant à cause d'une quelconque menace de l'extérieur, mais d'avantage à cause des forces incidieuses qui y opèrent de l'intérieur."

    Général Douglas MacArthur
    Commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale



    "La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions."

    John Fitzgerald Kennedy
    dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat



    "Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. (...) Est-ce que j'entends par là qu'il s'agit d'une conspiration? Oui, en effet. Je suis convaincu qu'il y a un tel complot, d'envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique."

    Lawrence Patton McDonald
    Congressiste américain tué dans l'attaque d'un vol de la Korean Airlines. Message public diffusé en 1976



    "Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique."

    Marshall McLuhan
    Auteur et chercheur canadien (1911-1980)



    "Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n'était."

    Winston Churchill
    Premier Ministre de la Grande-Bretagne de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955





    QUELQUES CHIFFRES :




    Les 3 personnes les plus riches du monde sont aussi riches que les 48 pays les plus pauvres.

    Les avoirs des 84 personnes les plus riches dépasse le produit intérieur brut de la Chine avec ses 1,2 milliards d'habitants.

    Les 225 personnes les plus riches disposent d'une fortune équivalente au revenu annuel cumulé des 47% d'individus les plus pauvres de la planète, soit plus de 3 milliards de personnes.

    Selon le même organe des Nations-Unies, il suffirait de moins de 4% de la richesse cumulée de ces 225 plus grosses fortunes mondiales (évaluées à plus de 1000 milliards de dollars) pour donner à toute la population du globe l'accès aux besoins de base et aux services élémentaires: santé, éducation, alimentation.

    Rapport ONU - PNUD 1998 - disponible chez Economica, 49, rue Héricart, 75015 Paris



    122 entreprises sont à l'origine de 80% de toutes les émissions de dioxyde de carbone

    Pour sa fabrication, un yacht de luxe nécéssite 200.000 heures de travail, soit 96 années de travail d'une personne (8 heures par jour, 5 jours sur 7). Ainsi, avec ce qu'il gagne en quelques jours, un milliardaire peut s'approprier la vie entière d'un autre être humain.

    Aux Etats-Unis, les 100 plus importants PDG gagnent chacun en moyenne 1000 fois plus que leurs salariés "ordinaires"

    La fortune personnelle de Bill Gates (50 milliards de dollars) est égale à la fortune cumulée des 106 millions d'Américains les plus pauvres...

    Le budget militaire américain de la seule année 2004 a été de 480 milliards de dollars, ce qui représente une dépense de 27.342 dollars par heure depuis la naissance du Christ.

    En 2002, George W. Bush a décidé une hausse des dépenses militaires de 40 milliards de dollars.
    Cette seule augmentation du budget militaire américain représente exactement la somme qui serait nécéssaire pour résoudre définitivement le problème de la faim dans le monde. (selon les estimations de l'ONU)

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  5. @ Anonyme
    Dans votre longue (trop longue) litanie, vous ne faites qu'enfoncer des portes ouvertes... Votre idée générale de répartir équitablement la richesse entre tous pour que tout le monde vive heureux relève de l'utopie. Pour ne prendre qu'un exemple, l'Algérie, à qui la France a cédé sans contrepartie le fruit de 200 ans de développements, vit en-dessous du seuil de pauvreté... Le Monde est ce qu'il est et pas tel que vous souhaiteriez qu'il soit, heureusement ! A chacun de s'adapter et d'en tirer un profit personnel, non seulement financier, mais également spirituel. Vous faites allusion à Bill Gates et Warren Buffet, en omettant de dire qu'ils ont dédié la plus grande partie de leur fortune aux plus démunis... Continuez comme ça, vous allez vraiment finir très malheureux dans la vie ! Et dites-vous bien que les auteurs que vous citez vivent très largement du fruit de leurs écrits... sans produire aucune richesse !

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  6. @ Anonyme (bis)
    Vous placez votre réflexion uniquement sur l'aspect économique, alors que Christina, en référence à Albert Schweitzer, faisait allusion à une dégradation de la spiritualité. Vous êtes donc totalement hors sujet.

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  7. Les théologiens sont des êtres de grande importance si leur éducation a bien ete dispensée. Discuter avec ces lumieres spirituelles est source de grande richesse pour l'interlocuteur car ils symbolisent le fruit mûr issu d'une longue réflexion de plusieurs, voir de dizaines, d'années. Alors voir écrit de la part de l'un d'eux "je suis née à une époque de déclin spirituel de l'humanité" montre le (non-)sens profond actuel et devrait en faire sortir plus d'un de son sommeil paradoxal !

    Les recueils onthologiques puis théologiques de la scolastique Thomiste de la grande époque, furent les premiers a vraiment integrer la dimension spirituelle de l'être selon son environnement qui, en plus, furent enseignées durant des siecles dans toutes les universités occidentales : la réflexion de nos élites d'antan était a n'en pas douter d'un niveau supérieur a celle d'aujourd'hui. De nos jours, cet enseignement n'est plus dispensé que dans la formation des religieux et dans quelques formations philosophiques si bien que vous n'êtes pas pres d'entrer dans des joutes verbales théologiques (pourtant fort passionantes et qui peuvent même remettre en cause l'exitence spirituelle de certains!) avec votre voisin a moins qu'il ait sufisamment de présence d'esprit pour s'extraire homériquement de son "ça" Freudien.

    Maritain, toujours plein d'espoir, disait que l'essentiel était qu'a chaque génération, le nombre restreint de personnes étant clairvoyant, soit capable de transmettre, par atavisme principalement, ses connaissances. Mais je pense qu'il est vain de vouloir "éveiller" tout le monde, même si une vision onirique de notre environnement nous tendrait a vouloir le faire ; l'être humain et particulierement aujourd'hui, est habitué a l'apoplexie spirituelle ce qui nous éloigne d'un éventuel état ataraxique illusoire pour chacun d'entre nous !

    Il est vrai ensuite que le renouveau des sciences des XIX et XXme siecle a presque proclamé posséder toutes les réponses aux interrogations existentielles humaines, au point qu'au début du XXme siecle, les scientifiques et notamment les physiciens pensaient avoir pratiquement tout découvert. Poincare, Einstein, Minkowski, Lorentz ... ont bouleversé ensuite la perception du monde par la généralisation des équations galiléennes aux célérites proche de celle de la lumiere ; si bien que l'ensemble de la revolution scientifique continua et continue toujours balayant les anciennes croyances afin de tout expliquer, même l'inexplicable ! Les equations, les matrices, les modeles sont maintenant enseignee partout (cursus scientifique, economique, administratif) tandis que tout ce qui est philosophie au "sens large" afin d'obtenir une vision du monde plus globale est constamment rogné, passé sous silence de tel sorte que la plupart des gens ignorent même l'existence de concepts et théories qui me paraissent pourtant être un viatique ou voir même un thériaque! pour l'harmonie interieure d'un être humain.

    De plus, je voudrai signaler un autre sophisme surtout pour l'anonyme qui semble bien loin du Nirvana ! La plupart de nos médias sont devenus les chantres de notre fameuse devise : "liberte, egalite, fraternite" avec une nouvelle (théologie)-ideologie : celle des droits de l'homme. Goethe disait a son époque sur notre fameuse maxime que la ou il y avait égalité totale notamment en richesse, il n'y aurait plus de liberté (communisme, ..) ; la ou il y avait liberté => il n'y aurait forcément pas d'égalité (capitalisme) et donc que ces deux valeurs étaient antinomiques. Je termine ici ma reflexion.

    Comment vendre du rêve aux gens par sophisme !?? Vous avez la réponse ..

    En esperant que Calliope se penche sur votre epaule ..

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  8. Ramses, je cite Ghandi, d'après vous Ghandi c'est quoi si ce n'est de la spiritualité ?

    Ramses et louis, je cite des livres, des citations, des chiffres. C'est tout !

    Vous spéculez donc totalement de ma pensée, ce qui dénote une étroitesse d'esprit manifeste.

    De plus, et ce qui me semble pire que tout, c'est que jamais vous ne faites allusion "aux vérités" mentionnées dans "les livres, citations et chiffres" que je donne.

    La VERITE vous dérange. Vous en faites fi !
    C'est l'attitude intellectuelle zéro ! Ni plus, ni moins !




    Mais je ne m'adresse à vous, je m'adresse aux blogueurs et aux blogueuses ayant de l'esprit, et il y en a, ainsi qu'à l'auteur de ce blog, Christina.



    Je n'ai jamais développé ou fait l'apologie d'une quelquonque idéologie politique.

    Mon but est juste de montrer certaines réalités.






    J'ai cité "des livres, des citations, des chiffres" qui correspondent à la réalité des choses. A chacun et à chacune de se faire son opinion... Je n'influence personne. Je montre certaines vérités.




    Mon but, n'est pas de vous pondre des grands discours à la mord moi le noeud, et qui ne veulent strictement rien dire, comme vous le fait si bien louis par exemple.





    Votre opinion est la votre, il y a un certaines nombres de personnes sur ce blog qui sont vraiment intelligentes et intelligents, c'est surtout à eux que je m'adresse ici.



    A chacun et à chacune de se forger sa propre opinion, mais faites le en connaissance de cause, en sachant comment le monde fonctionne !



    Les "livres, citations, et chiffres", que je cite vous montre certains aspects du fonctionnement du monde.

    Ce que vous pensez ne me regarde pas, et je n'ai jamais cherché à vous influencer comme le prétendent certains en me prettant à tort des idées politiques.



    Vous avez à présent "certains aspects de la vérité", faites en ce que vous voulez...

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  9. De plus Ramses, quand vous me dites : « 
    Vous êtes donc totalement hors sujet. », vous n’êtes pas dans votre rôle ! J’estime que la seule et unique personne pouvant me tenir de tels propos, c’est l’auteur du blog lui-même, à savoir Christina.

    En me disant : « Vous êtes donc totalement hors sujet. », vous vous immiscez dans le rôle et les affaires de Christina.

    J’estime que seule Christina a le droit et l’autorité pour dire à l’un de ses invités (l’un de ses blogueurs) que celui-ci est :
    «  donc totalement hors sujet ».

    Ramses, en me disant que : « Vous êtes donc totalement hors sujet », vous manquez de respect et de politesse envers Christina (l’auteur et la créatrice de ce blog, de son blog ! Et non le votre !). Le blog de Christina, dont vous n’êtes que l’invité, tout comme moi…

    Christina est la seule apte à dire ce qui est hors sujet ou non sur son blog, chez elle...

    Fin de mes interventions.

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  10. @ Anonyme

    "La VERITE vous dérange. Vous en faites fi !
    C'est l'attitude intellectuelle zéro ! Ni plus, ni moins !"

    Grâce à vous, on devient tout de suite intelligent !!

    "A chacun et à chacune de se forger sa propre opinion, mais faites le en connaissance de cause, en sachant comment le monde fonctionne !"

    Heureusement que vous me l'avez expliqué, je ne m'en étais jamais rendu compte !!

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  11. Votre violent mépris d'autrui vous égarre Anonyme. Tentons une courte maieutique avec de simples termes ... Deja pourquoi postez vous sous le nom d'"anonyme" ? Vos propos "agressifs" vous semblent-t-ils dans votre inconscient Freudien impertinents pour avoir le courage de les associer a votre nom/pseudonyme ?

    Passons, ... Alors vous parlez de vos chiffres et theses complotistes - j'ignore votre âge, mais selon votre fougue vous devez être jeune et vous avez "decouvert" les dessous de la politique relativement récemment grâce a internet sur divers sites dont le parti pris est aussi manichéen que ce a quoi on vous a nourri pendant toute votre scolarité. Depuis cette "decouverte", ce (res-)sentiment de vous être fait berné depuis si longtemps vous enjoint a déclarer a la Terre entiere les dessous du complot planétaire qui se trame derriere nous, et tous ceux qui ne montrent pas le même engagement verbal est qualifié de possedant une "étroitesse d'esprit manifeste" ou d'une "attitude intellectuelle zéro".

    Vous savez, s'il y a bien une chose a ne pas considérer comme acquise c'est lorsque quelqu'un pretend détenir "LA" vérité. A partir de ce moment, le dialogue est rompu et l'interlocuteur, comme vous, devient insensible aux autres points de vue : c'est la qu'est l'attitude intellectuelle zéro : celle de ne pas être capable de se remettre en question.
    La vérité, je vais vous donnez un scoop, personne ne la possede mais la seule chose que l'on puisse faire est d'essayer d'utiliser sa propre intelligence afin de comprendre le fonctionnement des luttes de pouvoir de notre planete en connaissant les theses de chacun.

    En ce qui concerne vos chiffres et vos citations, je les connais deja toutes depuis probablement plus longtemps que vous et même s'il y a beaucoup de vrai dedans, le monde est bien plus complexe que ce que vous prétendez. En ce qui concerne ma remarque du post précédent, elle concernait le fait que vous sembliez avoir des ressentiments envers les "riches" pour une sorte d'egalite planetaire que je ne peux que réprouver.

    Prenez un peu de recul sur vous-meme et relisez vos commentaires et vous apercevrez une certaine agressivité de votre part qui possede une valeur de persuassion quasi-nulle. Au mieux vous vous faites passez pour un spam, ou au pire pour un extrémiste ou un illuminé ...

    Concernant mes dires maintenant. Je suis atristé pour vous que vous qualifiez mes "réflexions" par "des grands discours à la mord moi le noeud" puisque j'observe avec regret que vous ne les comprenez pas. Je ne desire point être trop dur avec vous mais c'est seulement que votre inculture manifeste n'arrive pas a appréhender les nombreux concepts dont je fais part. Dans un cas comme dans l'autre, la seule chose que je puisse vous conseiller est de continuer a vous cultiver car vous êtes sans aucun doute sur la bonne voie : vous devez juste vous habituer a la lumiere pour ne plus qu'elle vous éblouisse et utiliser votre énergie pour continuer a vous documenter sur autre chose que la politique !

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  12. Bien envoyé, Louis !
    Mais je crains que notre "anonyme" ne puisse saisir la sagesse de vos propos...
    Enfin, souhaitons qu'il tienne parole ("Fin de mes interventions.")

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  13. PFFFFFF c'est plus des commentaires ce sont des romans !
    Pour Christina :
    "Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique et les chats." Albert Schweitzer

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  14. @ AnnA : C'est peut-être pour cette raison inconsciente que j'ai appelé ma chatte "Java"...
    Albert Schweitzer était un remarquable organiste qui connaissait tout le répertoire de Bach. Un sacré bonhomme...

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