vendredi 12 décembre 2008

Le chant destructuré des possibles

Perdue. Noyée.
Je suis ballotée dans l'océan de mes possibles. Et demain, que vais-je faire de tout ce temps ?
Hein, dites-le moi ?
Bon ok, je sais : ce job m'incombe ! Car il est bien question de job. Celui qui me fera crouter mais également celui qui, dans le meilleur des cas, devrait me faire vibrer et avancer comme le lapin Duracell.
Je n'ai pas encore trouvé la pile. Je vous l'avoue humblement. Je ME l'avoue honnêtement.
Mes études en psychologie décorent mon quotidien. Mais rien ne dit qu'elles vont façonner mon futur. Rien.
Tout est à penser. A méditer. A soupeser.
Y-a du boulot, là. Au moins là.

1 commentaire:

  1. La loreleï (qui est-elle ?) :

    Loreleï est une jeune fille qui, assise sur le rocher du même nom, chante. Les marins passent en bateaux et l'entendent. Ils sont tellement émus qu'ils en oublient les courants du Rhin et chavirent.
    À l’origine, la Loreleï a été conçue pour symboliser l’amour passionnel dans la littérature : dans une ballade (Zu Bacharach am Rheine..., 1801) du poète rhénan Clemens Brentano, la Lorelei apparut d’abord comme le nom d’une femme. Laure Lay a été trompée par son amant. Sur le chemin du cloître, elle veut jeter un dernier regard du rocher sur son château. Alors qu’elle pense voir un bateau s’éloigner, elle tombe dans le fleuve.
    Brentano a écrit plusieurs variations du thème de la Loreleï. Le motif d’une femme blonde et malheureuse qui se peigne sur un rocher, apparaît pour la première fois dans son conte rhénan à partir de 1810.
    Plus tard, elle passa d’un fantôme à une femme fatale. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, elle prit pour quelques poètes la fonction de symbole national, semblable aux Valkyries. La littérature du XXe siècle se détourna de cette interprétation. Elle apparait sous de nombreuses formes dont certaines sont ironiques, et perpétue ainsi le mythe de la Lorelei.
    En France, elle est surtout connue à travers le poème de Guillaume Apollinaire, La Loreley que l'on retrouve dans le recueil Alcools, ou encore dans Lorely de Gérard Labrunie dit Gérard de Nerval lors du récit de son voyage sur les bords du Rhin. Alors que pour d'autres, plus intéressés par la musique que par la littérature, Lorelei, la fée du Rhin, sera évoquée à travers des chansons comme Lorelei Sebasto Cha de Hubert Félix Thiéfaine, Laura Lorelei de Jacques Higelin, Loreley du groupe allemand Dschinghis Khan mais également par des artistes tels que The Pogues, Cocteau Twins, Theatre of Tragedy, Styx...






    Poème de Heinrich Hein (traduction) :
    La Loreleï :













    Je ne sais pourquoi cette histoire
    Me rend si triste parfois,
    Quand elle me revient en mémoire
    Sortie des temps d’autrefois.
    Les brumes du soir s’évaporent,
    Le Rhin s’écoule doucement,
    Là-haut, la montagne s’éclaire encore
    Au dernier soleil couchant.
    Une merveilleuse demoiselle
    Tout au sommet du rocher !
    Jamais n’en ai vu d’aussi belle
    Avec ses bijoux dorés.
    Elle peigne sa blonde chevelure
    Et chante une mélodie
    Avec une voix si douce et si pure
    Que tout s’efface dans la nuit.
    Quand il entend l’enchanteresse,
    Le batelier, dans son esquif,
    Bouleversé jusqu’à l’ivresse,
    N’aperçoit plus les récifs.
    Il se précipite vers la grève
    Et lâche son gouvernail,
    Et pour le malheureux, la vie s’achève
    Au chant de la Lorelei.





    Bonne route Christina, notamment pour vos études.

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