mardi 23 décembre 2008

Rélévations...

Drôle de néologisme pour un titre. Je vous le concède. Mais c'est qu'il y sera question de "révélations" et "d'élévation". De "rélévations", quoi !

Permettez-moi tout d'abord de commencer par la partie "révélations". Non pas pour satisfaire le côté voyeur qui sommeille dans la personnalité de tout un chacun, mais surtout pour soulager ma propre conscience.

Plus qu'une révélation, un aveu : je ne suis pas la jeune fille sage que vous croyez. Ou tout au moins celle qui ressort de cette masse de billets hétéroclites. Non. En vérité, je suis une salope. Une vraie chienne. C'est ce que disent et pensent bon nombre de mes fréquentations. Pas toutes, mais bon nombre. C'est ainsi.

Heureusement pour ma santé mentale, je compte de nombreux amis et tout un tas de connaissances qui m'adorent. Certains vont même jusqu'à m'idolâtrer.

Oui, je sais, j'ai grand mérite à rester équilibrée dans le capharnaüm de ces sentiments exacerbés qui m'enveloppent et me transpercent parfois.

Tenez, un exemple parmi des centaines. Pas plus tard que hier, je suis allée rendre visite à un octogénaire dans sa maison de retraite. Il n'a eu de cesse de m'insulter. Alors que j'étais venue lui apporter toute la joie dont je suis emplie. Il n'a pas arrêté de me demander de partir. Vous imaginez ma frustration.

Un autre exemple ? Sonia ! Une copine qui vient de se faire larguer par son ami. Pour une autre, évidemment. Mais peu importe. Sonia, donc ! Je suis allée la soutenir, le soir même de leur séparation orageuse. Comme elle m'a reçue ! Elle m'a engueulée, accusée, traitée de tous les noms ! J'en ai pris plein la gueule. Je vous l'assure, mes journées ne sont pas toujours de longs fleuves tranquilles et harmonieux.

Et je pourrais énumérer à foison des kyrielles d'histoires similaires. Parfois, je dis bien parfois, je n'en peux plus. C'est dans ces moments que je rameute les bons souvenirs. Ceux qui apposent leur baume. Ceux qui reposent. Ceux qui prouvent que je suis quand même bonne pour quelque chose dans ce monde. Utile, quoi.

Vous voulez une illustration ? Pas de problème, je n'ai qu'à vous parler de Christine. Une copine. Mieux, une amie. Elle a donné naissance à son premier enfant. Une petite fille. La semaine dernière. Elle m'a tout de suite appelée. Radieuse. Elle est allée jusqu'à me remercier, vous rendez-vous compte ? Me remercier ! Moi ! Inutile de vous préciser que ses paroles m'ont requinquée pour un bail.

Mais il n'y a pas que les moments extraordinaires. Il y a également toute cette succession de moments ordinaires. Pas plus tard que hier soir, des amis sont venus dîner à la maison. On a parlé. De tout et de rien. On a souri. On a ri. On a chanté. On a refait le monde. Que demander de plus ? Hein ? Que demander de plus...

Je ne sais si ces révélations vous auront surpris, étonné, ravi ou irrité. Quant à la partie "élévation", elle est sous-jacente, implicite. Je vous laisse la trouver. D'ailleurs, assimiler les révélations, c'est découvrir l'élévation.

Mon vrai nom, peut-être ? Pour ceux qui ne m'auraient pas reconnue, on m'appelle "la vie".

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