lundi 15 décembre 2008

Les bleus des boules

J-9 avant l'orgie. Vous savez, celle où les yeux se doivent de pétiller frénétiquement au moins autant que le champagne des magnums qui seront débouchonnés à défaut d'avoir été sabrés (s'il faut faire la teuf, autant qu'elle soit folle, non ?). La fête programmée. Institutionnalisée. Y-a-de-la-joie et surtout du foie gras. Gras. A défaut de foi. Ma foi, ita est.

Et si, je dis bien si, par simple mégarde, j'avais les boules voire une grosse paire de bleus à l'âme en regardant toutes ces boules bleues pendouiller sur mon sapounet tout riquiqui ? Parce que quand les boules, bleues ou non, déboulent... bah... il faut vite s'empresser de garer sa tristesse en double file sur l'autoroute des réjouissances, pour qu'elles viennent la percuter et l'envoyer paitre et ruminer au rayon glacé et archi-bourré des mauvais souvenirs.

Y-a pas à tortiller (peut-être à torpiller...), la dernière quinzaine de notre calendrier romain me laisse toujours un drôle de goût doux-amer dans le palais de mes sentiments. Une sorte d'amertume infondée. Car même quand tout roule (santé, amour, études, etc...), j'éprouve cette sensation de décalage.

J'ai réfléchi (face à mon miroir). J'y ai pensé (quelle plaie !). J'ai analysé (bon sang !). J'ai décortiqué (quel bulot !). Bah faut reconnaître que je suis mon moins bon cobaye. Rien à en tirer de cette caboche à taloches ! Saloperie de bestiole...

Juste une piste. Une intuition. Un truc de ouf qui me laisse pantoise. Je ne me sens pas encore prête à vous en toucher quelques mots. Faut dire que c'est spécial. Pas banal. Une drôle de théorie qui m'est tombée dessus sans que je la cherche réellement.

Mettez le paragraphe précédent entre parenthèses. Il est vraiment prématuré. Pas comme mon envie de fêter Noël et ses boules bleues. Mais l'envie déboulera, comme toujours...

(Putain de note à la con. Je n'ose même pas la relire.)

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