samedi 20 décembre 2008

Nos tronches de tranches napolitaines

Zavé pas remarqué, les amis ? Vous tout comme moi, nous avons des tronches de tranches napolitaines...

Quoi ? Bah non, j'ai rien fumé ! Encore moins bu. A peine cogité... enfin... juste ma dose minimale de survie dans ce monde de plus en plus onirique (et ironique, aussi !) !

Non, vraiment, j'vous l'assure les yeux dans l'écran : on a vraiment tous des tronches de tranches napolitaines. Certains mêmes en ont une de mille-feuilles. Mais ce sont les plus atteints. Ceux-là, ils ne sont pas prêts de sortir de leur dédale.

Allez, pour ceux qui ont placé leur cerveau en mode week-end, je vais leur donner la clé qui déverrouille cette métaphore pas aussi savoureuse que je l'escomptais. Connaissez-vous les points communs entre une tranche napolitaine et un mille-feuilles ? Bien sûr : une succession de couches disparates, formant un tout. Et alors ?

Ouaih ! Et alors ? Le rapport avec nos gueules ? Bah voyons les couches ! Celles qui font que nous sommes rarement ce que nous laissons paraître au premier regard. Nous sommes bien plus complexes que cela. Nous nous sommes, plus ou moins consciemment, "armurés" de ces inombrables strates de protection. Au point que nous avons parfois du mal, le soir en face à face avec nous-mêmes, à nous démaquiller pour voir à qui ou à quoi nous ressemblons.

Ces masques, nous en portons tous. Plusieurs. Ils sont à utilisations multiples et variables. Ils ne réussissent qu'à une chose : à nous éloigner de notre vérité. Si la vie est une comédie, nous avons choisi de la jouer grotesque.

Il est grand temps de se demak-uper... non ?

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