mardi 16 décembre 2008

Quand une verge s'accouple à un con

Cela donne ce mot qui m'est cher : "converge" !

Bande de petits (grands ?) canaillous : je les ai "senties" vos pensées salaces ! (ok, je concède que la perche aurait pu être utilisée par Sergueï Bubka !)

Mais revenons-en à ce mot en laissant son compère (concupiscence) tranquillement somnoler chez le gros Robert. La raison de mon amour pour ce mot n'est pas à chercher dans mon inconscient ou dans mon subconscient (il y a déjà assez de bordel là-dedans !). Non, il tient à une seule citation. Elle émane d'un certain Pierre Teilhard de Chardin. Un cador. Une pointure. Un homme qui me réconcilie avec l'Homme.

"Bon... ok pour la théière du jardin, mais la citation, c'est quoi ?"

Allons, un peu de respect pour cet être lumineux, hein ! La citation ? La voici, courte et puissante, portant en elle tout ce qui permet de la déchiffrer (bon, il faudra peut-être un peu réfléchir avec son coeur voire son âme) :

"Tout ce qui monte, converge"

A méditer.

Sereinement...

5 commentaires:

  1. Assurément un Homme ! J'aime aussi la "montagne unique" de Théordore Monod, qui a longtemps correspondu avec Teilhard de Chardin. Cette montagne unique est "la même pour tous, que nous gravissons les uns et les autres par des sentiers différents. Les uns montent par ici, les autres par là, mais nous avons tous les uns et les autres l’ambition ou l’espoir de nous retrouver au sommet, dans la lumière au-dessus des nuages”...

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  2. Waouh ! Merci Hacène ! Merci pour cette magnifique phrase de ce dévoreur de déserts. Ces déserts qui sont souvent moins arides que ceux de nos coeurs. Mais l'oasis de notre être, n'est-ce point justement ce coeur ? Alors n'ayons de cesse d'actionner la pompe de notre coeur pour qu'il irrigue nos êtres desséchés.

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  3. J'aime bien tes titres et plus généralement ta plume. Ils sont surprenants. "Quand une verge s'accouple à un con" ! J'ai cru que ça finirait par un "tu montes chéri ?" ! Mais finalement, pas si loin... Non, pas si prévisible que ça...

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  4. Peut-être, mais Bigard n'est pas loin...et ce n'est pas un compliment. Méfiez-vous de la facilité et pensez à la tête que vous ferez quand vous vous relirez dans 1 an, 5 ans ou plus...
    Cabral

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  5. @ Hacène : Merci l'ami ! "tu montes chéri ?" : juste excellent !!!
    @ Cabral : Je concède que je frappe (sur mon clavier) ce qui me passe par la tête. J'ai la flegme (je sais, c'est mal) de travailler et encore plus de retravailler les textes (Boileau m'en veut énormément... mais bon !). D'où des inégalités, des facilités, des incongruités. C'est mon côté flemmarde que j'assume peut-être un peu trop facilement. Mais je me dis aussi que 20 ans est le bel âge pour dire et écrire des conneries. Pas que. Mais aussi !

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